Jean-Paul FORCEVILLE, président du CEP, souligne un contexte difficile, il met en exergue les sujets de l’ouverture et de l’EAD (Electronic Advanced Data)
Dans son discours d’ouverture, Jean-Paul FORCEVILLE a salué la participation record à cette réunion avec 134 pays représentés et près de 700 participants.
Il est revenu sur les faits majeurs survenus depuis la session d’octobre, citant les catastrophes climatiques et naturelles qui ont frappé notamment la Turquie et la Syrie, et les conflits durables ou émergents dans différentes régions du monde. Il a rendu hommage aux postiers qui partout, ont œuvré pour faciliter la vie de leurs concitoyens, souvent au péril de leur vie.
Abordant la situation économique mondiale, M. FORCEVILLE a évoqué les conséquences post-COVID, notamment l'impact négatif sur les volumes du e-commerce, la résurgence de l'inflation mettant sous pression les marges de nombreux opérateurs postaux, et l'accélération de la numérisation de la société avec les avancées de l'intelligence artificielle. Il a rappelé l'impérieuse nécessité pour les opérateurs désignés de tout mettre en œuvre pour rétablir le réseau postal mondial au plus vite.
M. FORCEVILLE s’est félicité de la qualité des échanges au cours des réunions des quatre commissions du CEP et a souligné l'importance de maintenir cet esprit constructif tout au long du cycle.
Il a mis en exergue deux sujets : l'ouverture de l'UPU, et les messages de préalertes douanières sécuritaires (EAD).
Concernant l’ouverture de l’UPU aux acteurs externes, M. FORCEVILLE a salué les travaux accomplis par l’équipe spéciale du CEP. L’ouverture pourrait faire l’objet d’une proposition consensuelle au Congrès.
L’EAD a mobilisé beaucoup d’énergie, en lien avec les nouvelles exigences de l'Union Européenne (ICS2). Sujet majeur pour l’avenir des postes, il a souligné que « nous ne pouvons pas croire que nous nous transformerons en opérateurs de transport de marchandises avec des règles imaginées pour les lettres ».
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